Une révolution de l’information

Sélectionner et partager l’information : les nouveaux outils de veille

Le stage « sciences et information » a permis à de très nombreux professeurs documentalistes et de sciences de découvrir de nombreux outils de traitement et de diffusion de l’information. Décryptage.

Curation? Non, ce n’est pas se curer le nez, mais «sélectionner, éditer et partager les documents les plus pertinents pour un sujet donné ». Ainsi scoop it ! est une plateforme de mise en page de contenus web, qui permettra une veille personnalisée et aisément diffusable. L’information récoltée est triée puis éditée : elle permet ainsi à l’utilisateur « d’être son propre rédacteur en chef » . Ses applications peuvent être multiples au sein du collège ou du lycée. Ainsi, dans le cadre des TPE, l’outil est particulièrement efficace pour que chaque élève alimente et rédige son carnet de bord. Il sera aussi fort utile aux élèves de troisième travaillant sur un même sujet en SVT.
D’autres outils de curation existent, par exemple Diigo : pour archiver et indexer des informations sous forme de tags (mots-clés associés à un document). Les réseaux sociaux Facebook et Twitter peuvent aussi servir d’outil de curation et de réseautage social. 

La curation prend du temps. Pour les plus pressés, nous conseillons l’agrégation. 

L’agrégation? C’est le fait de récupérer des informations nouvelles sur des sites et de les regrouper sur une plateforme ou sur son navigateur. Le fait de placer des favoris sur son navigateur en est une première approche. Mais d’autres outils plus novateurs existent. Ainsi, Netvibes est un exemple d’agrégateur simple et efficace. Gabrielle, professeur documentaliste en lycée, l’utilise pour sa veille professionnelle ce qui lui permet de se tenir au courant des actualités de sa discipline : les sciences de l’information et de la communication. 

Agrégation ou curation sont des pratiques info-documentaires qui méritent d’être testées car elles deviennent incontournables pour rendre attractive une veille informationnelle.

De nos journalistes infiltrés : Gabrielle, Monia, Annie et Nicolas